Actualités

Le francoprovençal est une belle langue. Bien que ne la parlant pas , ne la comprenant pas, je reste sensible à sa musicalité lorsque les -trop rares- occasions de l'entendre se présentent. Cette langue, vulgairement surnommée patois, parlée par mes grand-parents, m'a bercée durant mon enfance. C'est pourquoi j'ai envie de la mettre à l'honneur sur ce blog. Je mettrais en ligne petit à petit les textes qu'écrivit mon grand-père Donat et que vous connaissez déjà pour les avoir lu en français.
Histoires maintes fois racontées et publiées dans la Revue Dava Rossan-na en français et en patois sous le nom d'auteur Dona Revène – Le Marmotïn – Moulïn - Péjèy

Retrouvez-les dans les archives 2015-décembre

lundi 10 décembre 2012

Peisey-Nancroix Quand mer et montagne se marient : jumelage Roscanvel-Peisey-Nancroix



Jusqu'à présent, il semblait que le jumelage fût le privilège de villes déjà importantes, et toujours avec des villes étrangères, et voilà que deux petites communes, distantes de 1200 kilomètres ont décidé de se mieux connaître et de jumeler. Il s'agit de Roscanvel, dans la presqu'île de Crozon, en Finistère, et de peisey-Nancroix, en Savoie. La première cherchait depuis quelques temps déjà une commune montagnarde, susceptible de recevoir ses enfants en classe de neige ; elle en contacta plusieurs, et parmi elles, Peisey-Nancroix qui, disponible, répondit tout de suite. Une première visite des Roscanvélistes en mai dernier, et ce fut l'accord des deux communes.

Pour concrétiser cet accord, il fallait une cérémonie : elle vient d'avoir lieu, le 5 septembre dernier à Roscanvel. Une délégation de seize Peiserots conduite par son maire, Maurice Coutin, a été reçue là-bas avec une exceptionnelle chaleur pendant trois jours, trois jours pendant lesquels elle put admirer un pays magnifique, apprécier les produits du terroir (cres, cochonailles, poissons, coquillages, crustacés, etc...) et surtout faire connaissance avec les Bretons fiers de leur pays et à l'hospitalité généreuse.

Le dimanche eut lieu la cérémonie officielle, réhaussée en couleurs par la présence de cinq tarines en costumes en sons par un biniou et une bombarde. Dans leurs discours, les deux maires, instituteurs l'un et l'autre, insistèrent sur l'aspect immédiat et essentiel du jumelage, à savoir l'échange des enfants : les petits bretons viendront à Peisey du 21 janvier au 6 février et seront accueillis dans les familles, et les Peiserots serendront à Roscanvel du 4 au 18 juin.
Mais il est certain, et c'est le souhait de tous, que les contacts ne se limiteront pas aux enfants et que les parents feront, eux aussi, le voyage. Une deuxième cérémonie de jumelage est d'ailleurs prévue en savoie le 13 février prochain et chacun ici aura à coeur de montrer que l'hospitalité montagnarde n'est pas un vain mot.

Le Dauphiné libéré septembre 1976

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire